-45%
Le deal à ne pas rater :
WHIRLPOOL OWFC3C26X – Lave-vaisselle pose libre 14 couverts – ...
339 € 622 €
Voir le deal

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas

(I SAY A LITTLE PRAYER FOR YOU) Ft. Callie & Everett

 :: The great new york city. :: Manhattan.
Lun 29 Juil - 11:44
J’avais beau retourner la situation dans ma tête des centaines et des centaines de fois et je n’arrivais toujours pas à comprendre ce qui m’arrivait vraiment. Tout ce film d’horreur ne pouvait pas être vrai… je ne pouvais pas perdre mon avenir – ma fortune et mon identité en l’espace d’un mois ? Moi, le grand et puissant Everett Decker ? Je n’avais que 23 ans et déjà je régnais sur cette ville. Je me savais intelligent et dévoué… je savais aussi que plusieurs me méprisaient, mais après tout, quand on n’avait rien, c’était difficile d’accepter qu’on pouvait posséder Manhattan au complet (façon de parler hein.) et voilà qu’aujourd’hui, le fisc avait fermé notre entreprise, mais le pire c’est qu’ils avaient également saisis toute ma fortune, tous mes actifs. Je me retrouvais avec plus rien. Complètement démunie, je savais que je pouvais compter sur une dernière chose – ma femme Callie. La plus belle perle de ma vie et par chance, je savais qu’elle pouvait m’aider à survivre le temps que je retourne ma veste. Je devais me refaire, mais j’avais une plus grande chance que mon frère et ma sœur – enfin … je ne parlais uniquement de ma VRAIE famille. Pas celle qui partageait réellement mes liens de sang… parce que oui, en plus de tout ça, les enquêteurs avaient découverts qu’on m’avait kidnappé enfant…. N’importe quoi. Cette famille – ces pauvres. C’était improbable. Bien qu’ils aient tentés d’entrer en contact avec moi, j’avais refusé de les voir.

Bref. Je m’étais habillé avec l’un des complets que j’avais laissé au pressing avant la saisie – par chance, c’était l’unique qui me restait. Mon penthouse de Manhattan avait été mis aux enchères ainsi que tout ce que je possédais. Je ne pouvais même pas conserver un quelconque souvenir… Un peu de gel dans les cheveux et me voilà près pour aller rejoindre ma dulcinée au restaurant. Nous voulions profiter d’une petite soirée en amoureux – loin des scandales pour un soir. Certes, nous aurions pu nous faire attaquer par les clients furieux, la presse à scandale ou autres, mais ce restaurant était si bien réputé qu’ils permettaient à leur clientèle de manger loin des soucis. Après tout, ils recevaient les plus riches de New York – ils avaient l’habitude et ils s’adaptaient.

Je me présentais ainsi à Lucious – le maitre d’accueil qui me connaissait plutôt bien. Un petit sourire et une conversation courtoise, bien que je ressentais que son regard avait changé à mon égard. Le scandale de GOLD & DECKER ? ou plutôt la découverte de mes véritables origines ? Je ne pouvais plus savoir… et je m’en voyais tellement énervé juste à être dévisager de la sorte. Je soupire en me rendant jusqu’à ma table le temps que Callie me rejoigne. « Merci Lucious. Je vais vous prendre un verre de whisky sur glace. » L’homme s’arrêta suspicieux. « Je ne compte pas vous importuner avec ma question, mais puis-je savoir de quel méthode allez-vous régler la note ? » Mon visage se crispe aussitôt. Je lui lance ainsi l’un de ses regards noirs. « Vous rigolez Lucious ! Je ne suis tout de même pas à la rue. Ma femme va s’occuper de l’addition… mais n’attendez-vous pas à un généreux pourboire avec une question de la sorte. » Je grinçais des dents.
Everett Decker
New-Yorkais
Everett Decker
Everett Decker
Inscrit le : 11/07/2019 Messages : 151 Points : 25 Avatar : Tom Holland
Everett Decker
Revenir en haut Aller en bas
Lun 29 Juil - 14:36

Everett & Callie
I SAY A LITTLE PRAYER FOR YOU

Assise confortablement sur le siège en cuir de mon auto, conduite par un chauffeur que je connais depuis que j’ai ma première dent, je passe délicatement ma main sur ma robe pour lui éviter des plis regrettables. Ce que j’ai à faire ce soir n’est pas de tout repos. C’est une étape cruciale mais importante pour mon avenir. Quand je repense aux derniers événements, je me rends compte que j’ai été trop stupide, que j’aurais dû venir voir les choses. Je me trouve ridicule d’être au même niveau que le commun des mortels, à ne pas avoir compris qui sont les parents d’Everett. La richesse cache bien des pourritures et j’étais décidée à ne pas être l’une d’elles. Mon nom était désormais bien assez souillé dans la presse comme ça et mes parents ont été clairs envers moi. Soit j’abandonnais le nom des Andrews pour toujours, soit je prenais la décision de me séparer d’Everett. Et ils n’ont pas tort. Si je reste avec lui, c’est un poids que j’aurais toute la vie à ma cheville et qui m’empêchera d’atteindre les sommets que je me destine. Alors il est peut-être mignon, drôle et sexuellement performant, mais cela ne suffit plus désormai. Il est pauvre. Et je n’ai rien à faire avec les pauvres.

La voiture s’arrête et j’ordonne au chauffeur d’aller se garer un peu plus loin, de m’attendre. Je ne serais pas longue, en toute logique. Everett et moi avons la même mentalité, il ferait la même chose à ma place, n’est-ce pas ? L’amour ne vaut rien si on n’a pas d’honneur. Replaçant une mèche de mes cheveux, je m’approche du restaurant et m’arrête quelques instant en apercevant mon mari, déjà assis à table, à m’attendre. Même 4 ans d’études en médecine n’ont pas été si dures que ce que je m’apprête à faire.
Lucious m’accueille et comme à mon habitude, je le remarque à peine. Un “Bonsoir” lancé à la va-vite, je n’ai pas la tête aux diplomaties. Surtout qu’il doit être comme tout le monde à présent, à nous regarder de haut. C’est impensable. Non, je ne le conçois pas. Je marche en direction de la table qui nous est reservée et m’arrête à celle-ci, tournant alors la tête vers Lucious.

“Un martini je vous prie.” J’ai toujours agis comme si le monde m’appartenait et ça se ressent dans ma démarche, ma façon d’être ou de m’exprimer. Et malgré les épreuves actuelles, je ne compte pas changer d’attitude.

Je n’attends pas qu’Everett me tire la chaise galamment pour m’asseoir. Il n’y a plus de politesse qui tienne entre nous et je n’ai pas envie de jouer à ce petit jeu. “Je vois que tu as réussi à sauver l’un de tes costumes. Je me demandais si tu allais venir en ‘basket et jogging’ …” Si ça avait été le cas, elle aurait directement fait demi-tour…
AVENGEDINCHAINS
Callie Andrews
New-Yorkaise
Callie Andrews
Callie Andrews
Inscrit le : 29/07/2019 Messages : 25 Points : 7 Avatar : Elizabeth Gillies Crédits : avatar : hypnotic Je suis né le : 19/02/1996 j'ai donc : 28
Callie Andrews
Revenir en haut Aller en bas
Lun 29 Juil - 15:04
Bien qu’on attende de moi que je reprenne la vie que j’avais laissé à l’âge de 10 ans – que je reprenne contact avec ma famille, mes amis et surtout que je reprenne ce nom qui m’insupportait soit Clayton Kennedy… je ne comptais pas respecter l’opinion des autres – et ça c’était une première. Ma réputation était la chose la plus sensible de ma vie. Comment tout avait pu éclater aussi rapidement. Je ne suivais même plus derrière tellement je n’avais plus aucun contrôle sur ma propre personne. Je n’arrivais même plus à me supporter moi-même ces temps-ci et une chance que j’avais toujours Callie dans ma vie. C’était mon petit rayon de soleil. Celle qui faisait que je pouvais continuer à avancer. Ainsi, face au serveur qui me prenait un peu trop avec des pincettes, je ne pus m’empêcher d’en rajouter une couche. « Arrêtez de me regarder comme si j’avais tué votre mère… toute cette situation n’est que temporaire. Alors si vous ne voulez pas que je vous fasse renvoyer pour m’avoir manqué de respect, je vous conseille de vous comporter comme il se doit. Depuis le temps que nous nous connaissons, je m’attendais à une attitude beaucoup plus professionnelle de votre part Lucious. » Je soupirais en tournant le regard vers ma magnifique femme qui venait d’entrer. Elle se déplaçait d’un pas décidé jusqu’à notre table. Je pris la peine de me lever pour aller lui tirer la chaise, mais elle ne me laissa pas le temps d’agir – elle prit place par elle-même et lança sans attendre sa commande au serveur. Mon inquiétude me gagnait l’esprit. Je n’avais pas l’habitude à ce qu’elle agisse de la sorte. Elle qui adorait ces petits gestes très représentatifs. Je repose ainsi mes fesses sur la chaise et passe une main sur mon costume pour y redresser les quelques plies. Je n’avais pas fait de retouche avant de le porter comme j’en avais l’habitude. Je fixe ainsi Callie. « Bonjour ma chérie. » Dis-je avec un sourire que je tentais de ne pas exagérer. Elle me fit une petite remarque sur mon linge. Je racle de la gorge maladroitement. « J’ai eu de la chance, il était au pressing. Tu ne crois tout de même pas que j’aurais partagé un diner dans un tel accoutrement. Je suis peut-être victime de fraude et de kidnapping, mais j’ai tout de même ma dignité à préserver. Le jour où je serais obligé de porter ce type de matériel, je préférais qu’on me poignarde et me laisse pour mort dans une ruelle lugubre. » Avouais-je en posant une main sur mon menton juste à m’imaginer ce moment, j’en avais des frissons. « Tu as passé une belle journée ? On ne t’a pas trop harcelée ? »
Everett Decker
New-Yorkais
Everett Decker
Everett Decker
Inscrit le : 11/07/2019 Messages : 151 Points : 25 Avatar : Tom Holland
Everett Decker
Revenir en haut Aller en bas
Lun 29 Juil - 15:59

Everett & Callie
I SAY A LITTLE PRAYER FOR YOU

Je n'ai pas l'intention d'être tendre et préventive, cela ne me ressemble guère. Je ne pense pas prendre de pincettes avec Everett car il est le mieux placé pour comprendre que je n'ai pas d'autre choix que celui-ci. Je ne m'embarrasse donc pas de tous les petits plaisirs que nous pouvions avoir avant, comme me tirer la chaise ou l'embrasser sur la joue. L'heure est grave et je me sens trop trahie pour faire des manières.

Je lui fais aussitôt une remarque sur son look, il devait s'y attendre non ? Je suis une femme bien trop élégante pour avoir à mon bras un semblant d'homme en survêtement. J'en frissonne rien que d'y penser !

"Je suis bien d'accord" j'ajoute à ses propos. Il est clair qu'à sa place, j'aurais déjà fait trois crises de nerfs et potentiellement une tentative de suicide. C'est dur à dire et peut-être idiot pour certain, mais c'est ainsi que je vois les choses.

Ses prochaines questions me font crisser des dents. Une bonne journée ?  Il plaisante ou quoi ? On peut facilement comprendre à l'expression de mon visage que c'est loin d'être le cas. Je n'y vais d'ailleurs pas par quatre chemins.

"Comment te dire, Everett… enfin, peu importe ton nom… je passe pour une abrutie. Non seulement je suis mariée à une famille d'escrocs mais en plus je n'en savais rien. Et en plus de cela, j'apprends que tu es un… " Une grimace s'affiche sur mon visage, exprimant tout le mépris que j'ai pour les petites gens. "... un roturier. Un pauvre. Alors oui, j'ai passé une très bonne journée !" J'ai pour habitude de faire ma capricieuse, et maintenant plus que tout. Je n'arrive simplement pas à admettre que j'ai été aveugle sur toute la ligne.
AVENGEDINCHAINS
Callie Andrews
New-Yorkaise
Callie Andrews
Callie Andrews
Inscrit le : 29/07/2019 Messages : 25 Points : 7 Avatar : Elizabeth Gillies Crédits : avatar : hypnotic Je suis né le : 19/02/1996 j'ai donc : 28
Callie Andrews
Revenir en haut Aller en bas
Lun 29 Juil - 16:30
Une partie de moi craignait le pire depuis toutes ses révélations. Je savais que notre amour était puissant avec Callie – mais je connaissais également sa manière d’être. Je vivais depuis toujours (enfin depuis le plus loin que je me rappelle) avec une cuillère d’or dans la bouche. Je savais parfaitement que je ne traitais pas les pauvres de la bonne façon et jusqu’à maintenant, ça ne m’avait jamais dérangé. Ils ne méritaient certainement pas un traitement de faveur. Dieu savait quelles maladies ils se trimbalaient. D’un autre sens, je restais le même homme qu’avant ces saisies. Donc pourquoi changer une histoire d’amour qui allait de bon train. Mon regard continuait à s’amplifier en voyant sa réaction. Elle n’allait pas bien et vivait très mal notre petite histoire. Je me raclais la gorge maladroitement en buvant une petite gorgée du whisky qu’on venait de me servir. « Tu sais… nos origines ne font pas l’homme que nous sommes. Je sais parfaitement que je viens d’une famille de pariât, mais rien empêche que je ne les connais pas. Mise à part du sang, nous ne partageons rien. Je t’assure que toute cette crise va s’atténuer très prochainement. Ensemble, nous pouvons tous traverser non…. Mon amour ? » Ajoutais-je doucement en glissant ma main pour rejoindre la sienne. J’espérais vraiment une réaction sincère et positive de sa part. Je pinçais les lèvres suspicieux et daignais lui sourire – un sourire sans doute un peu trop intense pour la situation.
Everett Decker
New-Yorkais
Everett Decker
Everett Decker
Inscrit le : 11/07/2019 Messages : 151 Points : 25 Avatar : Tom Holland
Everett Decker
Revenir en haut Aller en bas
Mar 30 Juil - 9:36

Everett & Callie
I SAY A LITTLE PRAYER FOR YOU

La réalité est souvent plus difficile à avaler et c'est ce que je vais bientôt faire comprendre à Everett. Pour moi, il partage déjà beaucoup trop de choses avec cette famille de pauvres et je ne peux pas me mêler à ces gens-là. Que dirait on de moi ?  La fille qui accepte qu'un pauvre lui passe dessus et se serve de la richesse de sa famille ? Impossible. Une décision doit être prise et maintenant que j'ai mon mari devant moi, elle me semble encore plus dure. C'est pourtant un visage de pierre que j'affiche, tandis que je l'écoute essayer de me convaincre que tout ceci ne change rien à notre couple.

"Arrête. Même toi tu ne crois pas à ce que tu dis. C'est grave." Je l'ai vu glisser sa main vers la mienne mais n'ai pas pu me résoudre à la prendre. Pire encore, je l'éloigne pour la mettre sur les genoux, sous la table. "Il n'y a plus de 'mon amour' qui tienne Everett. Tu m'as déçu. J'attendais mieux de ta part. De la mienne aussi d'ailleurs." Ceci, je le pense vraiment. Je nous voyais vivre une toute autre vie que celle à laquelle nous sommes destinés si je fais le choix de rester avec lui, devenu pauvre. Mes yeux détaillent le visage de mon aimé que je m'apprête à quitter et je me rends compte que toutes ces années, j'ai vraiment eu des sentiments forts pour lui. Sinon, pourquoi c'est aussi dur de lui dire ceci ?

"J'ai contacté mon avocat. Je veux divorcer."
AVENGEDINCHAINS
Callie Andrews
New-Yorkaise
Callie Andrews
Callie Andrews
Inscrit le : 29/07/2019 Messages : 25 Points : 7 Avatar : Elizabeth Gillies Crédits : avatar : hypnotic Je suis né le : 19/02/1996 j'ai donc : 28
Callie Andrews
Revenir en haut Aller en bas
Mar 30 Juil - 18:32
Je tentais de conserver ma bonne humeur et ce sourire qui me gagnait lorsque j’étais aux côtés de Callie – mais à quel niveau ? Elle me faisait du bien habituellement, sauf que juste à la froideur qu’elle retira sa main de ma mienne, je compris que plus rien n’allait – rien ne serait comme auparavant et tout ça, c’était complètement de ma faute. Mes lèvres se pincèrent, laissant mon visage laisser fuir la joie sur mon regard. C’était impossible ? Je ne pouvais pas me faire à l’idée qu’elle me rejette de la sorte. Elle n’appréciait pas ma situation et d’être au seuil de la pauvreté… c’était pire que la mort ? Vraiment ? …. En fait… j’aurais sincèrement dû penser qu’elle pouvait me faire un coup pareil avant ? Mais j’étais trop naïf ? Voir trop amoureux …. Parce qu’au final, Callie n’avait jamais été la femme la plus attentionnée de la Terre et je savais également que mon opinion sur la base population faisait de nous un couple solide. Nous éprouvions le même dégoût pour les pauvres et rejets de la société…. Ainsi… c’était un peu normal que de rejoindre ce groupe pouvait lui faire peur. Je pris une grande respiration en espérant trouver les mots justes pour la faire changer d’avis. « Ce n’est qu’une passe. Le temps qu’ils terminent leur enquête… je ne te mens pas lorsque je te dis que tout va se régler.. et que j’y crois… je t’en prie Callie. Mes comptes seront sans doute débloquer bientôt… » Je n’y croyais pas vraiment.. parce que notre penthouse était déjà saisie, mes voitures de luxe, notre condo en Floride et celui en Europe… lorsqu’elle me lançait la procédure de divorce en pleine face, mes yeux ne purent faire autrement que de s’écarquiller. « Un avocat ? Nous n’avons aucunement besoin d’un avocat ! Je ne veux pas divorcer… nous nous sommes mariés pour le meilleur et pour le pire non ? Tu m’aimes toujours. Je le sais au fond de moi. Ne pense pas que je vais devenir comme ces clochards qui mendient près du centre-ville … je vais continuer à t’offrir la lune Callie… je t’en prie, parlons-en…. Nous ne devons pas arriver à des conclusions hâtives. » Mon cœur battait à tout rompre. J’avais l’impression que j’allais régurgiter tout ce que j’avais mangé aujourd’hui…
Everett Decker
New-Yorkais
Everett Decker
Everett Decker
Inscrit le : 11/07/2019 Messages : 151 Points : 25 Avatar : Tom Holland
Everett Decker
Revenir en haut Aller en bas
Mer 31 Juil - 11:02

Everett & Callie
I SAY A LITTLE PRAYER FOR YOU

Je passe surtout pour la plus grande des salopes à cet instant, mais j'ai mes raisons. Il va sans dire que ce ne sera pas sans blessure, de part et d'autres. Car j'ai beau écouter Everett avec attention, je ne crois pas en ses paroles. Elles me semblent à la fois vides et fausses. Avec tout ce scandale, comment le pourrais-je ? J'enfonce le clou en mentionnant mon intention de divorcer. Mon cœur espère le voir se débattre un peu pour me garder mais ma tête prie pour qu'il ne fasse pas plus de dégâts et qu'on ait un divorce simple et rapide. Comme un pansement qu'on retirerait plus vite pour faire moins mal.

C'est le cœur qui l'emporte et je garde mes mains près de moi, m'éloignant le plus possible physiquement de mon mari. C'est déjà très difficile pour moi de me dire que je vais être une femme divorcée, titre que je ne souhaitais pas acquérir d'ici des années. "Everett, ce que tu m'offres, c'est... pire que le pire d'un mariage ! Tu m'aurais trompé, j'aurais pu l'accepter. Mais pas ça. Tu sais comme je suis, tu es sensé être pareil que moi. Mais aujourd'hui, il y a un fossé entre nous. Un fossé que des promesses ne peuvent pas combler." Je le regarde avec sincérité. Mon but n'est pas de lui faire du mal gratuitement, bien qu'on m'ait collé l'étiquette de peste intégrale il y a bien longtemps sur le front. Je peux être très méchante quand je le veux, mais cet instant n'en fait pas partie. Je me penche légèrement en avant pour mes prochains propos, ne souhaitant pas être entendue de Lucious.

"Tu ne me rendras pas heureuse avec des promesses, des tongues et de la viande de supermarché." Je grimace à ce mot tellement le simple concept de ces structures me dégoûte. "Hors, c'est tout ce que tu as à m'offrir à présent. Ai-je tort ? Est-ce que c'est toi qui paiera nos consommations ce soir ?"
AVENGEDINCHAINS
Callie Andrews
New-Yorkaise
Callie Andrews
Callie Andrews
Inscrit le : 29/07/2019 Messages : 25 Points : 7 Avatar : Elizabeth Gillies Crédits : avatar : hypnotic Je suis né le : 19/02/1996 j'ai donc : 28
Callie Andrews
Revenir en haut Aller en bas
Mer 31 Juil - 15:48
Je n’arrivais pas à croire ce qui m’arrivait à l’instant. Mon monde s’écroulait derrière moi. Je ne possédais plus rien de ce que je pouvais tenir. Tout ce que j’avais construit, tout ce que j’aimais, tous mes espoirs. La totalité venait de partir en fumée. Je n’arrivais pas à comprendre. Pourtant je n’avais pas été si mauvais dans la vie ? – et bien, cette pensée, je le pensais vraiment, mais faut pas le demander à qui que ce soit ok ?… - enfin, revenons à nos moutons. Callie. Elle semblait sérieuse, mais surtout définitive. Je ne pouvais rien ajouter qu’elle avait déjà pris sa décision. J’avalais ainsi de travers en la fixant droit dans les yeux. Dire qu’elle aurait préféré que je la trompe. Pas que je n’aurais pas pu faire autrement, mais Callie était la femme la plus sexy et magnifique que j’avais croisé dans ma vie. Je ne pouvais me convaincre de la laisser partir. « Ma puce… je t’en prie. Ne me laisse pas comme ça. J’ai tout perdu dans ma vie. Je n’ai tout simplement plus rien à me raccrocher. Tu ne peux pas te permettre de me faire ça. Tu vas me tuer. Tu vas m’achever… » Dis-je en ressentant mes larmes perler sur mon regard. Je baisse les yeux pour tenter de camoufler mes émotions et reprit face à son questionnement. « Mais non… enfin… mais oui… non, mais je peux m’arranger avec le propriétaire… pour payer nos consommations… tout s’arrange. Sinon, je passerais m’acheter un billet de loterie, je pense que ça fonctionne ces trucs-là non ? » J’étais vraiment sérieux…. C’était le pire.
Everett Decker
New-Yorkais
Everett Decker
Everett Decker
Inscrit le : 11/07/2019 Messages : 151 Points : 25 Avatar : Tom Holland
Everett Decker
Revenir en haut Aller en bas
Ven 2 Aoû - 16:40

Everett & Callie
I SAY A LITTLE PRAYER FOR YOU

Je vois qu'il essaye de m'amadouer, de me rendre coupable... mais il doit bien comprendre que cela ne marche pas avec moi. Je ne suis pas le genre de femme qu'on culpabilise aussi aisément. Bien sûr que faire tout ceci ne me met pas à l'aise, mais j'estime ne pas avoir le choix, c'est tout. D'autres vous diront que si, mais je les envoie paître avec élégance. Everett ne me fera pas croire qu'il arrangera la situation en quelques semaines. C'est impossible. Cette dégringolade risque de durer longtemps et de toucher des fonds dont on n'a même pas conscience. Je ne peux pas me permettre de vivre une telle chose. Autant mourir tout de suite, non ?

"Un billet de loterie, Everett ? Je crois que tu ne t'entends pas parler. C'est ridicule. Tu es ridicule. Écoute, je te demande juste de te résigner face à ma décision." C'est tout de même intéressant de voir à quel point il est attaché à moi. On en avait jamais parlé jusqu'à présent, de l'attachement qu'on pouvait avoir l'un envers l'autre. Je ne le pensais pas si désireux de m'avoir à ses côtés et dans un sens, je me sens flattée. Sauf que je ne peux pas l'être dans cette situation. Les bisous, les câlins... ça ne me paiera pas mes études ou ma garde-robe. Je ne veux pas tout perdre. Je ne le peux pas.

Je fouille dans mon sac, sors mon portefeuille et dépose quelques billets entre nos deux verres. Ce n'est peut-être pas grand chose mais en plus des consommations, cela pourra lui payer un peu de nourriture, j'imagine. Je ne veux pas lui faire la charité ou qu'il pense que j'ai pitié de lui. Mais comme c'est moi qui demande le divorce, je lui dois au moins ça.

"Prends-le et ne fais pas d'histoire, je te prie."
AVENGEDINCHAINS
Callie Andrews
New-Yorkaise
Callie Andrews
Callie Andrews
Inscrit le : 29/07/2019 Messages : 25 Points : 7 Avatar : Elizabeth Gillies Crédits : avatar : hypnotic Je suis né le : 19/02/1996 j'ai donc : 28
Callie Andrews
Revenir en haut Aller en bas
Lun 5 Aoû - 16:05
Je tentais le tout pour le tout – et malheureusement pour ma part, ça ne semblait pas fonctionner du tout. Callie était décidée à divorcer et j’allais me retrouver au summum de la pauvreté. Une partie de moi savait que j’avais tout perdu, une autre espérait encore que ma femme me sauve sur son cheval blanc et me permette de continuer cette vie de luxe dont j’avais l’habitude depuis toujours – enfin toujours depuis mes 8 ans de ce que je savais.. D’ailleurs, je n’arrivais toujours pas à comprendre comment j’avais pu oublier tout ce qui s’était passé dans ma jeunesse. J’allais devoir avoir une bonne discussion avec mes parents et le plus rapidement possible. Je n’avais pas eu grand occasion d’ailleurs de parler avec mon frère et ma sœur. Ils vivaient la même situation que moi quand même… je n’étais pas seul dans toute cette histoire… vu que Callie me laissait partir. Je soupirais face à tournure des choses. C’était si pénible. Je voulais pleurer, je voulais m’enfuir. « Je n’arrive tout simplement pas à croire … que tu puisses vouloir divorcer… c’est difficile à comprendre pour moi Callie. » Mais j’étais pauvre. Je n’avais rien pour la charmer désormais – parce qu’un joli minois, ça ne réglait pas tous les problèmes… Je baisse les yeux vers les billets qu’elle glisse entre deux verres. Elle allait payer. C’était un soulagement.. mais ça expliquait que nous en arrêtions là et je n’en avais pas la force. « Donc… je n’ai même pas la chance de partager un dernier repas à tes côtés ma chérie …. ? Le dernier repas du condamné non. ? » Certes, c’était une référence à la chaise électrique, mais c’était comme ça que je me sentais à l’instant. Avais-je quelque chose qui me retenait ici ?
Everett Decker
New-Yorkais
Everett Decker
Everett Decker
Inscrit le : 11/07/2019 Messages : 151 Points : 25 Avatar : Tom Holland
Everett Decker
Revenir en haut Aller en bas
Dim 11 Aoû - 10:51

Everett & Callie
I SAY A LITTLE PRAYER FOR YOU

Je ne fais pas la charité. Jamais. J’estime que chacun se débrouille comme il peut. Chacun ses chances. Certains sont mieux lottis que d’autres, c’est mon cas, et je ne viendrais pas m’en plaindre. Alors pourquoi ce serait le cas des autres ? Pourtant, face à la situation d’Everett, je ne peux pas rester les bras croisés. Avec tout ce changement qui arrive, je me dois de faire un geste envers lui. Même si juste avant, je lui ai planté un couteau dans la poitrine. Je le comprends à présent. Ces billets ne sont peut-être rien, mais je me sens comme forcée de le faire. Je n’ai pas l’impression de devoir quoique ce soit à Everett, mais ce serait faux de dire qu’il ne m’a pas rendue heureuse, le temps qu’on a été ensemble. C’est comme un remerciement…

Il m’annonce que c’est difficile pour lui de croire que je le laisse tomber, mais il devrait s’y attendre, non ? “C’est que tu ne me connais pas assez, en fin de compte. Ma situation compte plus que tout le reste. Je n’ai jamais affiché le contraire. Tu le savais. Tu étais sensé le savoir.” J’affirme, même si j’ai un petit trémolo dans la voix. Je ne vais pas pouvoir continuer éternellement à défendre mon choix de la sorte. Je suis peut-être Callie Andrews, mais je suis aussi une femme qui s’est faite avoir par ses sentiments. Et c’est une chose que je ne supporte pas. Cette naïveté dont j’ai fait preuve en épousant Everett, en pensant qu’il était comme moi.

Je soupire un peu et, repose ma main sur la table, hoche de la tête. “On peut avoir un dernier repas ensemble, je n’y vois pas d’inconvénient. Mais dans cas-là, promets-moi de ne rien tenter, de respecter mon choix. Sinon je m’en irais aussitôt de cette table et tu te débrouilleras pour payer.” Je sais que cette menace lui parle, qu’il ne pourra pas se retrouver con devant le patron du restaurant, à devoir faire la plonge pour payer nos consommations.

D’ailleurs, les menus arrivent et je regarde le mien attentivement. C’est la seule façon que j’ai de ne pas regarder l’air dépité d’Everett. Il est bien loin de l’homme sûr de lui et de pouvoir que j’ai rencontré il y a quelques années… C’en est même décevant.

“Je vais prendre une salade de chèvre chaud en entrée et votre assiette de saumon par la suite.” Je dis au serveur.
AVENGEDINCHAINS
Callie Andrews
New-Yorkaise
Callie Andrews
Callie Andrews
Inscrit le : 29/07/2019 Messages : 25 Points : 7 Avatar : Elizabeth Gillies Crédits : avatar : hypnotic Je suis né le : 19/02/1996 j'ai donc : 28
Callie Andrews
Revenir en haut Aller en bas
Mar 13 Aoû - 21:08
Je ne savais plus comment me comporter ? Même si Callie acceptait mon offre de partager ce dernier repas à mes côtés, devais-je agir normalement ? Même avais-je la possibilité de le faire. Je ne me sentais plus moi-même. Pouvais-je me permettre un dernier bon repas sur le bras de ma future ex-épouse. Je lui souris doucement. Elle affirmait que je ne la connaissais pas assez bien, sauf que je ne pensais pas la même chose. Je la connaissais comme si je l’avais moi-même créé. Nous étions pareil, voir la même personne… et pourtant tout nous divisait aujourd’hui. « Promis. Mangeons, buvons et faisons comme si de rien était… pour l’espace d’une soirée. » Intérieurement, je soupirais de douleur, sauf que je gardais ce grand sourire qui sonnait si faux. Je ne voulais pas gacher cette soirée avec Callie. Je l’aimais tellement, je n’arrivais pas à croire que ça me tombait dessus. Pour l’instant, je me disais que d’avoir perdu ma fortune et mon identité n’avait rien à voir avec la douleur que je ressentais ce soir. Le serveur vint finalement nous tendre des menus. Je fis mine de le regarder, mais un œil restait posé sur ma compagne face à moi. Que devais-je commander ? Pouvais-je tout me permettre … je ne voulais pas qu’elle trouve que j’abuse non plus. J’avais l’habitude d’avoir un bon appétit pourtant. Je regarde le serveur suivant la commande de ma femme. « Une salade verte du chef. » Oui, je commandais uniquement ça – et je n’étais pas un grand partisan des légumes pourtant. « Oui c’est tout merci. » Ajoutais-je face à la surprise du serveur. Je lui tendis le menu.
Everett Decker
New-Yorkais
Everett Decker
Everett Decker
Inscrit le : 11/07/2019 Messages : 151 Points : 25 Avatar : Tom Holland
Everett Decker
Revenir en haut Aller en bas
Sam 17 Aoû - 10:54

Everett & Callie
I SAY A LITTLE PRAYER FOR YOU

J’espère qu’il saura respecter cette volonté que j’ai de ne pas le voir me supplier. Car peu importe ce qu’il pourra dire, ça ne changera rien à ma décision. Je sais ce qui est bon ou pas pour moi et là, Everett représente tout simplement un suicide social. Qui voudrait de ça ? C’est sûrement cruel vu de l’extérieur… mais je sais ce que je fais. Il va juste falloir que je m’y accommode dans les premiers temps.

Le serveur nous apporte les menus et je fais mon choix. Celui de mon mari - enfin futur ex-mari maintenant - me choque. Il est sérieux ? De la salade et c’est tout ? J’en serais presque en colère. “C’est toi qui a dit qu’il fallait faire comme si de rien n’était, une dernière fois. Alors tu me feras le plaisir de commander quelque chose de plus habituel qu’une salade verte.” Je le réprimande devant le serveur, ce que je n’ai jamais eu à faire auparavant. Tout change, je le ressens dans le plus profond de mon être et ça se montre dans mon comportement.

Je repris le menu des mains du serveur et le regardais rapidement, avant de le refermer et de le lui rendre. “Il prendra également votre bœuf orloff avec son accompagnement. Et une bouteille de Bordeaux 95 s’il vous plaît.” Je le congédie d’un regard et me tourne vers Everett lorsque nous sommes seuls. Je suis vraiment déçue de la façon dont il choisit de se comporter.

“Je peux assumer un vrai repas. Ce n’est en aucun cas de l’abus, je sais ce que je fais. Si je dois payer un dîner, je préfère que c’en soit un vrai, où on aura tous les deux bien mangés. Profite Everett, après cette soirée tout va changer pour toi. Tu auras bien le temps de te priver plus tard.” Je dis tout en buvant un peu dans mon verre d’eau. C’est aussi vrai pour lui que pour moi. Je vais être une divorcée, ce n’est pas un statut que j’envisageais d’acquérir dans le futur…
AVENGEDINCHAINS
Callie Andrews
New-Yorkaise
Callie Andrews
Callie Andrews
Inscrit le : 29/07/2019 Messages : 25 Points : 7 Avatar : Elizabeth Gillies Crédits : avatar : hypnotic Je suis né le : 19/02/1996 j'ai donc : 28
Callie Andrews
Revenir en haut Aller en bas
Mar 20 Aoû - 21:10
Je devais bien me douter que de commander de la salade verte allait surprendre Callie. Elle connaissait mes goûts alimentaires et l’appétit que je pouvais avoir même. Cela ne prit guère une petite seconde qu’elle s’exclama à tue-tête de commander un autre plat. Mon regard analyse les autres clients autour de nous qui tournèrent la tête dans notre direction. Ce n’était pas vrai. Tout le monde venait d’entendre que notre relation était sur le point de se terminer. J’avais honte. J’étais rouge. Ma réputation était encore plus tachetée désormais… Je pousse un petit rire nerveux avant de lui répondre. « Ah hum… le bœuf c’est bon oui… » Je me gratte l’oreille en essayant de fuir le regard de Callie. Je pris une gorgée de ma boisson pour tenter de calmer mon stress et d’éviter de le démontrer à ma femme surtout. Elle reprend sur un ton plus autoritaire lorsque le serveur quitte avec notre commande. C’était vrai ce qu’elle disait, sauf que je n’étais pas près et je ne voulais surtout pas qu’elle me prenne en pitié… de payer notre repas… c’était la première fois depuis notre rencontre que ça arrivait d’ailleurs. « C’est parfait alors. De toute façon, tu ne veux pas que nous en reparlions alors j’accepte que tu paies notre commande et qu’on partage ce moment tous les deux… » Je me questionnais sur l’avenir. Je me souvenais à quel point nous étions proches et fusionnelles. Elle serait capable de mettre fin à tout ça ? « Et est-ce que ce petit souper en tête à tête va se terminer par une dernière nuit ensemble ? » Lui demandais-je avec beaucoup de crainte. Je la désirais comme au premier jour. Je ne pouvais m’empêcher d’espérer une dernière fois.
Everett Decker
New-Yorkais
Everett Decker
Everett Decker
Inscrit le : 11/07/2019 Messages : 151 Points : 25 Avatar : Tom Holland
Everett Decker
Revenir en haut Aller en bas
Dim 25 Aoû - 16:25

Everett & Callie
I SAY A LITTLE PRAYER FOR YOU

Je suis autoritaire avec lui mais c’est ma façon d’être. Surtout quand je suis déçue de quelqu’un et c’est le cas avec Everett. Je m’attendais vraiment à mieux de sa part. Le voir ramper comme ça… je ne le reconnais pas. Cela me fait presque de la peine. Je n’ai pas l’impression de lui faire la charité… Je me dis simplement que si on doit passer un dernier repas ensemble, alors autant qu’il soit à notre image, non ? C’est vrai que je le largue, mais j’ai envie que ce soit bien fait. Je pense que je pourrais regretter de m’en aller tout de suite. Après tout, j’ai de bons sentiments pour Everett. Je ne me vois pas quitter ce lieu sans partager un dernier instant avec lui.

“Très bien” affirme-t-elle tout en réagençant correctement ses couverts et son assiette. L’attente va lui sembler interminable… Ils feraient mieux de leur apporter leurs entrées rapidement. Elle ne veut pas de blanc entre eux et ne sait pas quel sujet de conversation apporter qui ne rende pas leur relation tendue. Mais c’est ce que fait Everett. Ose-t-il vraiment me quémander une dernière nuit ? Et j’entends par là du sexe. Je ne sais même pas si je suis prête à ça. Le fait qu’il soit sans le sou ne m’excite pas du tout. Et honnêtement, j’ai peur que cela m’empêche d’aller au bout du divorce. C’est stupide, je sais… Je ne risque pas de lui avouer tout ça, par contre.

“Je ne sais pas Everett. Ce que tu me demandes, c’est… C’est beaucoup. Je ne peux pas te dire que non, je ne peux pas te dire que oui. Je préfère… dîner avec toi et… et peut-être que si la soirée s’y prête, on rentrera ensemble. Une dernière fois. Mais je ne veux rien te promettre. Toute cette situation m’est étrangère.” Je m’arrête là-dessus pour lui faire comprendre que je ne veux pas pousser plus loin la conversation à ce sujet. Le serveur nous apporte le vin et nous sert deux verres. Je prends le mien et le descends d’une traite, avant de me faire resservir. Il me faut au moins ça pour survivre au reste du dîner !
“Et pour tes affaires, que souhaites-tu faire ? Enfin, ce qui te reste.”
AVENGEDINCHAINS
Callie Andrews
New-Yorkaise
Callie Andrews
Callie Andrews
Inscrit le : 29/07/2019 Messages : 25 Points : 7 Avatar : Elizabeth Gillies Crédits : avatar : hypnotic Je suis né le : 19/02/1996 j'ai donc : 28
Callie Andrews
Revenir en haut Aller en bas
Mar 3 Sep - 19:36
J’avais été un peu direct en lui posant cette question et je savais que ce n’était lancer que sur terrain glissant. Je ne pouvais dire ce que répondrait Callie – ni même la réaction qu’elle aurait. Pinçant les lèvres suivant mes paroles, j’avale rapidement en restant figé comme une pierre. Évidemment, la question semblait l’avoir surprise et elle me laissa avec une réponse des plus confuses. Je savais que je ne devais pas exagérer et en remettre une couche. Je la laissais parler. Un semblant de bonheur vint me rejoindre lorsqu’elle usa de la tournure de phrase « rester ensemble », mais je compris aussitôt ses intentions derrière son propos. Elle parlait uniquement de cette soirée. Je tente de camoufler ce soupire, laissant mon thorax prendre une bonne respiration et sans plus. « Je vois. Je vois. » Je lève le menton vers le serveur qui débarque avec le vin. Au moins, sa venue brisait un peu le malaise qui revenait s’installer entre nous. Une fois repartie, je pris une gorgée de vin et la déguste… je savais que je ne boirais sans doute pas une autre coupe d’un vin qui valait dans les 3 chiffres…. Si ce n’était pas jamais. Je retourne mon attention sur Callie qui tournait une fois de plus le couteau dans la plaie. « Ce qui me reste… je.. je pensais qu’ils me saisissaient la totalité de mes biens… à moins que tu souhaitais me garder quelques trucs hors mariage pour me permettre de les récupérer ensuite ? Le temps que le fisc aille fait le tour… je dois t’avouer que je vais avoir de la difficulté à vivre sans la brosse pour le dos en or que nous avions achetés lors de notre voyage en Italie. » J’espérais qu’elle accepte.
Everett Decker
New-Yorkais
Everett Decker
Everett Decker
Inscrit le : 11/07/2019 Messages : 151 Points : 25 Avatar : Tom Holland
Everett Decker
Revenir en haut Aller en bas
Lun 9 Sep - 10:54

Everett & Callie
I SAY A LITTLE PRAYER FOR YOU

Je ne sais pas trop quelle réponse il attendait de moi, mais je ne pouvais pas lui offrir ça. C’était trop compliqué, ne s’en rendait-il pas compte ? Je commence à me dire qu’il compte peut-être là dessus pour me récupérer et annuler ma volonté de divorcer. Après tout, avec tous ces mensonges… ce serait possible, pas vrai ? Il faut que je me méfie. Je préfère alors dériver la conversation sur ses affaires, lui demandant ce qu’il compte faire des choses qui ne seront pas saisies par le fisc, étant donné qu’elles m’appartiennent aussi.

Il évoque notre voyage en Italie en mentionnant cette brosse, je me demande si c’est encore une tactique pour m’amadouer. En tout cas, ça ne marche pas. Alors qu’on vient nous servir nos entrées, je hausse les épaules en feignant un manque d’intérêt. Je n’ai pas forcément envie d’être très gentille avec lui, mais je pense que ça ne me coûte rien de faire un geste. “Je peux peut-être te faire envoyer certaines choses, une fois que la tempête sera passée. Mais c’est tout, n’attend rien de plus de moi.” Je lui fais comprendre fermement qu’il ne pourra pas m’utiliser à sa guise pour retourner au sommet de notre société. Il est trop bas sur l’échelle désormais… Je ne sais même pas ce qui pourrait rattraper ce calvaire !

Je déguste lentement mon entrée, sans faire exprès non plus de prendre mon temps. Je pense qu’une part de moi a un peu peur de la suite. De la vie en tant que jeune femme divorcée et sous le coup de rumeurs. On peut dire qu’Everett ne m’a pas rendu service, pour le coup… “Comment est ton entrée ?” Je demande poliment, parce que je ne me vois pas passer la prochaine heure dans le silence le plus total.
AVENGEDINCHAINS
Callie Andrews
New-Yorkaise
Callie Andrews
Callie Andrews
Inscrit le : 29/07/2019 Messages : 25 Points : 7 Avatar : Elizabeth Gillies Crédits : avatar : hypnotic Je suis né le : 19/02/1996 j'ai donc : 28
Callie Andrews
Revenir en haut Aller en bas
Mar 8 Oct - 19:09
Intérieurement, j’espérais vraiment qu’elle accepte cette petite requête. Après tout, ce qui allait se faire saisir et qu’elle pourrait conserver dans sa résidence, ce n’était rien de grand et imposant. Elle n’aurait sans aucun doute même pas à vivre avec l’inconfort de cette présence. Mes lèvres se pincèrent écoutant ce qu’elle répondait et un léger pincement au cœur vint me heurter, voyant qu’elle n’était pas chaude avec l’idée. « D’accord… c’est déjà ça… merci Callie. » Ajoutais-je en tentant de camoufler mon désespoir. C’est le temps de manger… l’entrée démontre que le temps s’écoule et que bientôt nous serrons au désert – ce qui signifiait la fin de notre mariage… Je me sentais tellement mal intérieurement. Cette boule me rongeait et me rendait terriblement anxieux. Bien que je goutais à mon repas, la faim ne semblait pas gagner ma pense non plus. Je me forçais. Surtout qu’il s’agissait surement du dernier bon repas que j’aurais la chance de déguster avant un très long moment. J’observais Callie et lui échangeais de petits sourires lorsqu’elle me questionna sur la qualité de mon plat. J’opine poliment. « Oh délicieux, ils ont toujours le même talent pour marier les épices ! » Ajoutais-je sachant qu’il s’agissait de mon restaurant préféré et que je n’aurais plus la chance d’y mettre les pieds. Je continuais ainsi à manger. Que ce moment devenait pénible, sachant que le silence était lourd comme mes mots. Je ne voulais tellement pas la blesser, ni l’énerver. « Ah oui, ne soit pas surprise à noël. Je t’avais commandé un collier en saphir – le collier que tu dévorais des yeux la dernière fois que nous sommes allées à Bali. Il est déjà payé, donc on pourra considérer que c’est mon dernier cadeau parmi les gens civilisés que je pourrais t’offrir. Tu auras du coup une petite pensée pour moi. » dis-je en buvant une gorgée. Je plisse les yeux pour calmer le malaise. Je termine ainsi la dernière bouchée du plat et le serveur passe avec les repas principaux.
Everett Decker
New-Yorkais
Everett Decker
Everett Decker
Inscrit le : 11/07/2019 Messages : 151 Points : 25 Avatar : Tom Holland
Everett Decker
Revenir en haut Aller en bas
Dim 13 Oct - 11:22

Everett & Callie
I SAY A LITTLE PRAYER FOR YOU

On a toujours aimé ce restaurant. C’est NOTRE restaurant. Je ne pense pas y retourner une fois que le divorce sera prononcé. Ni même une fois que cette soirée sera terminée. C’est trop difficile, même pour une femme comme moi. Je n’aime pas avoir de sentiments mais je sens que venir ici… non, ce ne sera plus possible. Tout me rappellera constamment Everett. Je sais d’ors et déjà que je vais avoir du mal à le sortir de ma tête, voire de mon cœur. J’essaye de me convaincre que ce sera facile, mais une petite voix dans ma tête me fait bien comprendre que je ne suis pas aussi dure que je le laisse paraître. Même le plat n’a plus la même saveur désormais. C’est notre dernier. Je sais que c’est ma volonté et je l’assume, mais elle n’en reste pas moins amère.

Oui, le chef a toujours été doué.” J’ajoute, m’essuyant la commissure des lèvres avec ma serviette pour en effacer les potentielles traces de nourriture. Je bois ensuite un peu de mon vin et suis surprise par les mots que mon futur ex-mari prononce. Bien sûr, j’ai un pincement au cœur. Je lui en veux, même, de me l’avoir dit. J’aurais préféré ne rien savoir, ne rien recevoir. Il savait que ça me ferait du mal, pas vrai ? Bien sûr que je le voulais ce collier, je l’ai tant désiré… Mais j’aurais préféré qu’il n’ait jamais menti. J’aurais préféré qu’il soit resté Everett, et non pas cet imposteur de… c’est quoi son nom déjà ? Je ne sais même plus tellement ça m’énerve.

“Tu pourrais aussi le garder et le revendre pour subvenir à tes besoins.” Je dis platement, tâche devenue difficile. C’est sans doute encore plus cruel de ma part de dire ceci, mais je ne mettrais pas ce collier, je le sais. Il me rappellera trop un passé qui n’existe plus. Un bonheur trop vite disparu. Je le regarderais et je verrais Everett, et j’aurais mal. Je serais en colère. “Mais j’apprécie l’attention. Y a-t-il autre chose que je dois savoir avant que… ?” Je ne termine pas ma phrase. Le dîner principal est là et lui aussi, il a une étrange saveur. En tout cas, s’il y a une dernière chose que je dois savoir, je préfère qu’il me la dise maintenant. Avant qu’il ne soit trop tard. Dans un sens, peut-être qu’une part de moi a envie qu’il dise quelque chose qui puisse me changer d’avis. Mais l’autre part sait que c’est impossible que ça arrive.
AVENGEDINCHAINS
Callie Andrews
New-Yorkaise
Callie Andrews
Callie Andrews
Inscrit le : 29/07/2019 Messages : 25 Points : 7 Avatar : Elizabeth Gillies Crédits : avatar : hypnotic Je suis né le : 19/02/1996 j'ai donc : 28
Callie Andrews
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» EVERETT DECKER
» CALLIE ANDREWS
» (EVERETT DECKER) LOSE CONTROL
» CALLIE ANDREWS *** lèche moi les pieds.
» (TAKE ME HOME TONIGHT) Ft Maureen & Everett

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
 :: The great new york city. :: Manhattan.-
Sauter vers: